Péplum
Amélie Nothomb
Synopsis
Suite à une opération médicale anodine, Amélie Nothomb, jeune romancière à succès, se réveille en l’an 2580. Face à elle, Celsius, un scientifique brillant et cynique, lui expose un futur glaçant où les pénuries d’énergie ont redessiné le monde.
Dans cet affrontement verbal sans concession, Celsius défend un monde dominé par une oligarchie tout-puissante, tandis qu’Amélie tente de décrypter les dérives d’une société qui sacrifie ses propres citoyens au nom de la survie.
________________« Il n’y a qu’une seule ligne : l’énergie. Il n’y a qu’une seule Histoire : l’énergie ! Il n’y a qu’une seule politique : l’énergie ! »
________________
Adaptation du roman d’Amélie Nothomb, Péplum mêle science-fiction, satire sociale et humour acéré. Une confrontation entre deux visions du futur où chaque réplique interroge notre époque avec une clairvoyance troublante.
Le mot du metteur en scène
Il n’a échappé à personne que l’énergie est devenue un enjeu majeur. La crise climatique, la guerre en Ukraine, les tensions économiques mondiales... autant de réalités qui confirment les intuitions du roman d’Amélie Nothomb, écrit en 1996.
Ce texte a immédiatement résonné en moi. Péplum dépeint un avenir où l’accès aux ressources est devenu un privilège, où l’élite impose des règles implacables pour maintenir son pouvoir. C’est une dystopie, mais aussi une farce cruelle, portée par une langue vive et mordante.
La mise en scène s’inspire de cette froideur dystopique. La scénographie est réduite à l’essentiel : des cadres de lumière dessinent un espace austère, reflet d’un monde privé de superflu.
Avec Péplum, je voulais mettre en scène un duel d’idées autant qu’un spectacle visuel fort. Un face-à-face où le spectateur oscille entre rire et effroi, entre fascination et malaise, pris dans les filets d’une société qui pourrait bien être la nôtre... dans quelques décennies.
Un grand merci à Amélie Nothomb pour son enthousiasme et son soutien, qui ont permis à ce projet de voir le jour.